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samedi 2 novembre 2013

Comment pouvoir bien décider dans l’urgence.








Nous sommes d’accord : pour bien décider, il faut analyser le problème, passer en revue les différentes solutions à la lumière de critères de choix bien définis, les pondérer dans une grille d’évaluation, etc. Sauf que lorsque vous avez 5 min pour choisir entre plusieurs alternatives, la méthode complète est inapplicable !

Et dans la vie d’un entrepreneur ou d’un manager, cette situation est presque quotidienne…

Alors comment procéder ?

Ne pouvant pas explorer toutes les données du problème et évaluer précisément la portée de toutes les solutions possibles, il vous faudra vous reposer sur votre intuition tout en rationalisant vos choix. Ce va-et-vient entre rationalité et instinct vous aidera à tirer le meilleur parti de vous-même pour décider avec efficacité. L’idée est d’alimenter son cerveau en informations concrètes et s’en remettre à son choix. Le mécanisme de décision échappe souvent à notre conscience, car il exploite des signaux que nous ne percevons pas volontairement.

1- Prendre du recul

Pour bien décider, vous devez savoir arrêter ce que vous faites sur le moment et vous concentrer sur la question à résoudre.

Votre objectif est d’avoir un esprit libre et disponible pour mobiliser toutes vos ressources intellectuelles. Comment faire ? Les techniques de visualisation fonctionnent bien… Vous pouvez, par exemple, imaginer que vous êtes dans une pièce encombrée (la situation présente) et que vous changez pour une autre pièce peinte en blanc, vide, si ce n’est un pupitre au centre avec la question à résoudre. Vous l’avez compris : vous devez vous détacher de vos préoccupations du moment




 2 – Quel est le problème ou la situation ?

Première étape obligatoire. Analysez rapidement les tenants et aboutissants du sujet. La fameuse méthode du QQOQCPC (Qui ? Quoi ? Où ? Quand ? Comment ?) vous sera très utile pour cette phase. En quelques questions, cernez les éléments essentiels, dégagez les enjeux principaux. Ne vous perdez pas dans les détails, vous n’en avez pas le temps ! Et cela ne ferait que vous embrouiller ! Isolez le problème des éléments superflus.

3 – Quelles sont les principales solutions ?

Identifiez les réponses que vous pouvez apporter. Pour chaque alternative, évaluez les gains (ou bénéfices), leurs coûts d’obtention et les pertes (ou renonciations) . Le coût d’obtention est souvent négligé alors qu’il peut faire pencher la balance d’une solution à une autre. Posez-vous des questions comme : qu’est ce que je vais gagner en choisissant cette solution ? Combien cela va-t-il me coûter ? Que vais-je perdre avec ce choix ? Là aussi,  ne vous plongez pas dans des précisions inconsidérées. Restez à un niveau d’analyse suffisant pour garder toute votre lucidité.

4 – Décidez

Faites votre arbitrage à la lumière de l’analyse que vous venez d’effectuer. Choisissez quelle option retenir, en sachant que votre décision ne sera pas parfaite, mais sera tout de même satisfaisante. Faites confiance à votre intuition : vous ne saurez peut-être pas pourquoi à 100% vous faites ce choix… Qu’importe ! En faisant confiance à votre instinct, vous accédez à des possibilités nouvelles pour exprimer votre potentiel.

Et oui : utiliser son instinct pour décider fera bondir les fervents du tout rationnel… Mais lorsque la décision doit être prise sans délai, personne ne peut rationnellement lister toutes les données d’un problème et explorer le champ des solutions possibles avec une analyse fine de leurs caractéristiques. Être rationnel, c’est agir de la sorte.


Un dernier point. En bon manager, écoutez et faites confiance à vos collaborateurs. Leur expertise est précieuse pour vous aider à prendre de bonnes décisions.


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