Nous sommes d’accord : pour bien décider, il faut analyser le problème, passer en revue les différentes solutions à la lumière de critères de choix bien définis, les pondérer dans une grille d’évaluation, etc. Sauf que lorsque vous avez 5 min pour choisir entre plusieurs alternatives, la méthode complète est inapplicable !
Alors comment
procéder ?
Ne pouvant pas
explorer toutes les données du problème et évaluer précisément la portée de
toutes les solutions possibles, il vous faudra vous reposer sur votre intuition
tout en rationalisant vos choix. Ce va-et-vient entre rationalité et instinct
vous aidera à tirer le meilleur parti de vous-même pour décider avec
efficacité. L’idée est d’alimenter son cerveau en informations concrètes et
s’en remettre à son choix. Le mécanisme de décision échappe souvent à notre
conscience, car il exploite des signaux que nous ne percevons pas
volontairement.
1- Prendre du
recul
Pour bien
décider, vous devez savoir arrêter ce que vous faites sur le moment et vous
concentrer sur la question à résoudre.
Votre objectif
est d’avoir un esprit libre et disponible pour mobiliser toutes vos ressources
intellectuelles. Comment faire ? Les techniques de visualisation fonctionnent
bien… Vous pouvez, par exemple, imaginer que vous êtes dans une pièce encombrée
(la situation présente) et que vous changez pour une autre pièce peinte en
blanc, vide, si ce n’est un pupitre au centre avec la question à résoudre. Vous
l’avez compris : vous devez vous détacher de vos préoccupations du moment
2 – Quel est le problème ou la situation ?
2 – Quel est le problème ou la situation ?
Première étape
obligatoire. Analysez rapidement les tenants et aboutissants du sujet. La
fameuse méthode du QQOQCPC (Qui ? Quoi ? Où ? Quand ? Comment ?) vous sera très
utile pour cette phase. En quelques questions, cernez les éléments essentiels,
dégagez les enjeux principaux. Ne vous perdez pas dans les détails, vous n’en
avez pas le temps ! Et cela ne ferait que vous embrouiller ! Isolez le problème
des éléments superflus.
3 – Quelles sont
les principales solutions ?
Identifiez les réponses que vous pouvez apporter. Pour chaque alternative, évaluez les gains (ou bénéfices), leurs coûts d’obtention et les pertes (ou renonciations) . Le coût d’obtention est souvent négligé alors qu’il peut faire pencher la balance d’une solution à une autre. Posez-vous des questions comme : qu’est ce que je vais gagner en choisissant cette solution ? Combien cela va-t-il me coûter ? Que vais-je perdre avec ce choix ? Là aussi, ne vous plongez pas dans des précisions inconsidérées. Restez à un niveau d’analyse suffisant pour garder toute votre lucidité.
Identifiez les réponses que vous pouvez apporter. Pour chaque alternative, évaluez les gains (ou bénéfices), leurs coûts d’obtention et les pertes (ou renonciations) . Le coût d’obtention est souvent négligé alors qu’il peut faire pencher la balance d’une solution à une autre. Posez-vous des questions comme : qu’est ce que je vais gagner en choisissant cette solution ? Combien cela va-t-il me coûter ? Que vais-je perdre avec ce choix ? Là aussi, ne vous plongez pas dans des précisions inconsidérées. Restez à un niveau d’analyse suffisant pour garder toute votre lucidité.
4 – Décidez
Faites votre
arbitrage à la lumière de l’analyse que vous venez d’effectuer. Choisissez
quelle option retenir, en sachant que votre décision ne sera pas parfaite, mais
sera tout de même satisfaisante. Faites confiance à votre intuition : vous ne
saurez peut-être pas pourquoi à 100% vous faites ce choix… Qu’importe ! En
faisant confiance à votre instinct, vous accédez à des possibilités nouvelles
pour exprimer votre potentiel.
Et oui :
utiliser son instinct pour décider fera bondir les fervents du tout rationnel…
Mais lorsque la décision doit être prise sans délai, personne ne peut
rationnellement lister toutes les données d’un problème et explorer le champ
des solutions possibles avec une analyse fine de leurs caractéristiques. Être
rationnel, c’est agir de la sorte.
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